Meaux ► [Vidéo] La ville a fêté l’anniversaire du jumelage avec Heiligenhaus et Basildon

L’anniversaire du jumelage de Meaux avec la ville allemande de Heiligenhaus (52 ans) et avec la ville anglaise de Basildon (32 ans) a été célébré,samedi 7 mai, au musée de la Grande Guerre.


 

La cérémonie anniversaire revêtait cette année une importance particulière compte-tenu des tensions en Europe de l’Est. Laurent Guillaume, président du comité de jumelage de Meaux, déclare : « Le comité de jumelage, c’est l’Europe du quotidien, l’Europe des gens de tous les jours. Quand on voit que la paix est menacée plus que jamais, il faut renforcer le lien entre les peuples. »

Le jumelage avec une ville anglaise après le Brexit permet d’affirmer que l’amitié entre les peuples peut parfois supplanter les différences politiques. Jean-François Copé, maire de Meaux, indique : « Malgré les chaos de l’histoire récente et le Brexit, nous considérons, peut-être abusivement et avec un peu de mauvaise foi, que Basildon fait toujours partie de l’Europe ».

Après le traditionnel échange de cadeaux, la confrérie des Compagnons du brie de Meaux a intronisé trois nouveaux membres. Michael Beck, maire de Heiligenhaus, est déjà membre de la confrérie,  mais ce n’était pas le cas pour le maire de Basildon qui a été intronisé avec l’adjoint au maireaux finances de Heiligenhaus et  le président de la communauté de jumelage de Basildon.

Thierry Bitschene, grand officier de bouche et président de la confrérie, a parodié Shakespeare en s’adressant au maire de Basildon avec un « tout brie or not to brie». Le quatuor Richter a clôturé la cérémonie en interprétant des œuvres de Jean-Sébastien Bach, Henry Purcell et Anton Webern.

La célébration de l’anniversaire commun des jumelages s’est poursuivie le lendemain, dimanche 8 mai, avec la signature du renouvellement de la charte de jumelage, à l’hôtel de ville de Meaux. Au musée de la Grande Guerre, samedi, le passé a rejoint le présent, puisque la première pierre de l’édifice a été posée par Jean-François Copé, le ministre de la Culture d’alors, Frédéric Mitterrand, et par Nicolas, le plus jeune membre du comité de jumelage de l’époque qui n’avait alors que 13 ans.