ECT ► Aux services espaces verts, tracteur, fourche, bêche… sont les alliés de Delmindo

 

C’est sur l’un des tracteurs de l’entreprise ECT, où il travaille, que Delmindo, le chef  d’équipe au service des espaces verts, est à l’aise, mais fourche, bêche et rateau font aussi partie de son quotidien.

Avec ses quatre équipiers, Delmindo est chargé de planter vingt mille végétaux  par an sur l’ensemble des sites d’ECT. Vingt mille, ce n’est pas rien, d’autant qu’aucun détail n’est laissé au hasard. Delmindo explique : « Nous nous réunissons avec les responsables de l’aménagement pour nous concerter sur les plantations. Nous prenons toujours soin de planter des essences locales. »

Une grande part de l’action de Delmindo consiste à végétaliser, renaturer les sites. Pour ça, il faut d’abord préparer la terre végétale et l’étaler par-dessus les terres inertes. Il s’agit en fait de recréer un paysage et ses différentes couches de végétation, arbres, arbustes, prairies. L’activité est plus ardue car les terrains  sont pentus et il faut ameublir la terre. « Nous travaillons beaucoup sur les talus afin de les reboiser. Sur certains sites, au préalable une toile comme un ‘géotextile’ est posée  afin d’y planter des petits plants, comme des végétaux arbustifs. »
Du haut de ses 23 ans d’ancienneté, Delmindo est un personnage clé dans l’entreprise créée en 1997. Il l’a quasiment vue naître. Ainsi, les paysages avaient à peine commencé à être modelés quand il est arrivé. Maintenant, à bientôt 51 ans, il peut dire qu’il connaît chaque site d’ECT.

Delmindo raconte : « Dès le début, chez ECT, j’ai travaillé aux espaces verts sur tous les sites. A la fin de l’aménagement, nous continuons à faire l’entretien quelques années. C’est le cas par exemple, au Parc de l’Arboretum à Moissy-Cramayel. Sur d’autres sites, la commune ou l’agglomération reprend la main. Pour les parties agricoles, c’est un agriculteur qui remet en culture. Mais c’est nous, ECT, qui avons planté tous les arbres des vergers à Villeneuve-sous-Dammartin, y compris quand le  verger a été agrandi. »
Actuellement, Delmindo et son équipe s’occupent d’un talus à Chelles. Il souligne : « Travailler dans les pentes est plus physique que sur du plat. Il faut monter, et quand c’est mouillé, ça demande beaucoup plus d’efforts… En ce moment, c’est la bonne période pour planter, de mi-novembre à mi-mars. Tout est vu au préalable avec l’équipe d’aménagement qui prépare un plan précis. Sur les sites, je prends le plan avec moi pour être sûr de suivre ce qui a été prévu. Les géomètres ont placé leurs piquets pour délimiter les parties à planter et pour qu’on puisse suivre le plan… On utilise beaucoup les tracteurs sur les sites. Pour travailler la terre, ce sont des outils essentiels. Quand les chantiers sont loin, on les transporte sur un porte-char. »

Si Delmindo n’a pas vraiment de préférence quant aux missions qu’il doit accomplir pour la nature, il avoue cependant avoir une inclination pour le printemps et l’été, avec les beaux jours, puisque son travail s’effectue en majeure partie en extérieur.
L’année dernière, en raison des pluies importantes,  Delmindo et son équipe ont dû changer de nombreux végétaux qui n’avaient pas survécu aux intempéries. Deux ans avant, c’est la sécheresse qui avait sévi et tué beaucoup de nouvelles plantations.Sur le site d’ECT à Louvres, cette année, il faudra planter mille arbres. Pelles, tarières et bêches feront à nouveau leur office.