Elections départementales ► [Vidéo] Canton de Meaux : Sarah Lacroix et Jean-François Parigi présentent leur programme  

 

Sarah Lacroix et Jean-François Parigi sont candidats aux élections départementales à Meaux. Ils ont présenté leur programme et leurs priorités, lundi 3 mai.


 

Le binôme, avec Laetitia Blais et Jérôme Tisserand comme remplaçants, se présente aux élections départementales des 20 et 27 juin. Le conseiller départemental représente bien évidemment le Département mais aussi son canton. À ce sujet, Jean-François Parigi déclare : « La réussite d’un mandat, c’est quand on arrive à impulser des choses au niveau du département pour l’ensemble des Seine-et-Marnais mais aussi dans le développement de notre canton. Ce qui m’a toujours guidé, c’est l’équilibre entre les territoires. » Il cite en exemple la liaison entre Meaux et Melun pour laquelle il trouve « indigne d’avoir la route nationale qui les unit aujourd’hui, mal entretenue et dangereuse ».

Il insiste sur l’importance du monde associatif : « Quelque soit le secteur, c’est un amortisseur social fondamental. Il ne peut être oublié par le département. » Il est également très attaché à l’environnement : « Si des gens viennent en Seine-et-Marne, c’est qu’il y fait bon vivre. On y a des forêts, des terres, de vrais agriculteurs, de vrais produits locaux. »

Dans cette optique, il faut faire attention au traitement des déchets, particulièrement liés aux chantiers du Grand Paris. Il est nécessaire de les traiter et Jean-François Parigi pense que le département doit avoir un contrôle à ce sujet. Il émet l’idée d’une taxe sur les camions transportant les déchets venant dans le département de Seine-et-Marne. 

Sarah Lacroix, qui est directrice d’une école élémentaire à Meaux, est « particulièrement sensible » aux problèmes de l’éducation. Elle rappelle que sous le mandat qui s’achève huit collèges ont été construits en Seine-et-Marne et déclare : « Face à l’accroissement de la population, on ne pourra échapper à une réforme de la carte scolaire sur le territoire meldois. Le Département a en projet la construction d’un nouveau collège sur celui-ci. » Elle est à l’origine de la mise en place de la plate-forme d’aide aux devoirs « Myclass 77 » destinée aux enseignants, aux parents et aux élèves, qui est inscrite dans l’ère du numérique et trouve une importance fondamentale avec la crise sanitaire actuelle et l’enseignement à distance.

« Seine-et-Marne rassemblée », reflet de la majorité sortante

Les candidats sont décidés à continuer le travail initié par Jean-Jacques Barbeau, ancien président du Conseil départemental, qui avait assaini les finances du Département  et réussi à faire émerger une marque Seine-et-Marne. Ils rappellent : « Il n’a jamais eu autant d’investissements que sous le mandat qui s’achève et cela grâce à des finances saines. » Sarah Lacroix et Jean-François Parigi se présentent sous l’étiquette Seine-et-Marne rassemblée, qui, comme le précise Jean-François Parigi, « est le reflet de la majorité départementale sortante et regroupe des élus de différentes tendances politiques, LR, UDI, Agir, divers droite ».

Pour Jean-François Parigi, il y a une « ligne blanche » à ne pas franchir concernant En Marche et le Modem, et une « ligne rouge » concernant le Rassemblement national. Il estime : « Les électeurs du Rassemblement national sont des gens tout à fait respectables et que l’on peut comprendre, mais il nous appartient de les ramener vers nous. »

Jean-François Parigi est actuellement député et conseiller municipal à Meaux. S’il est élu aux départementales, il devra renoncer à un de ses mandats, puisque, en application de la loi sur le non-cumul, une même personne ne peut détenir plus de deux mandats électoraux. C’est à sa fonction de conseiller municipal qu’il renoncera.

Une élection comme celle du Conseil départemental se déroule en réalité en trois tours : les deux premiers sont le vote des électeurs et le troisième le vote des conseillers  pour les postes de président et de vice-président au sein du conseil. Jean-François Parigi ne cache pas qu’il briguera un poste de président ou de vice-président et, dans ce cas, devenant membre de l’exécutif du conseil, il ne pourra plus non plus exercer sa fonction de député.

Pour lui, le mandat de conseiller départemental est plus proche du terrain que celui de député. Il déclare : « Le mandat de député est un très beau mandat, mais à titre personnel je suis plus un homme de terrain. »