Mitry-Mory ► Le maire demande au gouvernement de revoir la définition de commerce de première nécessité

 

Le maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride, demande au gouvernement de revoir la définition de commerce de première nécessité. Vendredi 30 octobre, l’élue a réclamé une action rapide. 

Le maire de Mitry, Charlotte Blandiot-Faride, tout comme l’Association des maires de France, le Sénat et d’autres maires, a demandé au gouvernement, de revoir rapidement la définition de commerce de première nécessité et l’élargir dès lors que les conditions de sécurité sanitaire permettent de préserver la santé des commerçants, de leurs salariés et de leurs clients.

Le maire indique : « A Mitry-Mory, nous faisons le choix de ne pas prendre d’arrêté que nous jugeons sans avenir, car juridiquement non viable, et qui pourrait de plus mettre en danger nos commerçants. Mais nous ne pouvons rester sans rien faire, alors que certaines grandes enseignes et centres commerciaux restent ouverts. Avec ce confinement, et malgré le choix d’un dispositif allégé qui vise à préserver l’économie de la nation, un grand nombre de fermetures de commerces a été engagé. Et il s’agit le plus souvent des petits commerces de proximité et de centre-ville considérés comme « non essentiels ». Ces derniers, déjà fortement fragilisés par le premier confinement, n’auront pas tous la capacité de résister à une chute brutale et persistante de leur activité sans que soit mise en danger leur existence même. Or, c’est bien ces commerces et ces entreprises qui participent à la vie locale, au bien vivre, au lien social et de proximité bien plus que les très grandes entreprises. Mais aussi, nous souhaitons alerter sur ces hommes et ces femmes qui risquent de perdre leur emploi. Et la précarité économique est un danger non moins important que le danger sanitaire. Aussi faut-il leur venir en aide et les soutenir. »

Outre le souci pour les commerces de proximité, le maire de Mitry-Mory s’inquiète également pour les hôpitaux et les soignants. Elle affirme « faire le choix de respecter les mesures décidées et de diriger toutes les forces vers un seul objectif, faire chuter la circulation du virus pour diminuer le nombre de malades et l’afflux vers les hôpitaux », et commente : « L’heure n’est pas à la polémique. Chacun mesure l’urgence à décider de mesures favorisant la protection de nos hôpitaux et de nos soignants afin de leur permettre de réaliser leurs missions le plus efficacement possible. Le temps des comptes et celui du bilan de 30 ans de politique de destruction de l’hôpital public viendront lorsque nous aurons tous ensemble triomphé de cette maladie. »