Meaux ► « Massacre à la tronçonneuse programmé square Georges-Brassens »

Communiqué d’André Moukhine-Fortier, conseiller municipal de Meaux et conseiller communautaire du Pays de Meaux, président du groupe Vivre à Meaux Ensemble (SE), lundi 27 juin –

Malgré les rapports alarmants du GIEC sur le réchauffement climatique, malgré les canicules successives qui étouffent littéralement nos villes,

malgré l’opposition massive de la population, la pétition manuscrite signée spontanément par six cent cinquante-deux habitants de Meaux, malgré le rapport phytosanitaire établi par des experts prouvant que ces marronniers roses sont parfaitement sains,

Mon Sieur Copé maintient, seul contre tous, son projet insensé… Une folie, un caprice digne d’un monarque : « Nous voulons un nouveau square en forme de guitare pour honorer Messire Brassens ! ordonne le Prince au lever. Mais, Sire, il va falloir abattre quinze superbes marronniers roses appréciés par vos sujets, ose un conseiller. Peu nous importe, ils font trop d’ombre… et ils sont dangereux, ajoute avec empressement Maître de la Feuille, jardinier royal. Majesté, ces arbres gênent la vue sur votre cathédrale, rajoute l’architecte Numérobrie, appelé en renfort… « 

Il est inquiétant, grave pour notre ville que M. Copé, l’homme qui rêvait d’être président n’ait pas compris :

– que les temps ont radicalement changé. Aujourd’hui, nous devons faire face, ensemble, à des défis écologiques urgentissimes ;

– que les arbres adultes jouent un rôle bienfaiteur irremplaçable dans nos villes bétonnées, surpeuplées ;

– qu’un jeune arbre ne pourra jamais remplacer du jour au lendemain un arbre adulte ;

– que les Meldois ne supportent plus ces décisions verticales. Ils veulent être associés aux projets concernant leur quotidien et leur avenir..

Nous avons proposé à M. Copé de travailler, ensemble, sur un nouveau projet respectant ces quinze marronniers roses, protégeant le bien-être de nos concitoyens et valorisant notre ville en quête de la Fleur d’Or. » Refus catégorique. « Meaux, c’est moi ! »