Paris-Vallée de la Marne ► Conforama : le président Paul Miguel alerte le ministre de l’Economie et des Finances

 

Communiqué de la communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne, mardi 19 mai – 

Paul Miguel, président de la communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne, a adressé, mardi 19 mai, un courrier au ministre de l’Economie pour l’alerter sur la situation de l’entreprise Conforama et sa difficulté à accéder au prêt garanti par l’Etat (PGE).

L’entreprise Conforama, qui compte huit mille six cents emplois directs et près de vingt mille emplois indirects, est en plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) suite à un accord collectif en date du 13 novembre 2019, faisant suite à un plan de restructuration engagé en juillet 2019 et qui comportait la suppression de mille neuf cents emplois et la fermeture de quarante-deux magasins.

A cette situation s’est ajoutée l’obligation de fermeture administrative déclenchée par la crise sanitaire, qui a touché l’ensemble de ses magasins et a entrainé de lourdes pertes, alors qu’elle engageait les efforts consentis en application de son plan de redressement.

Or, les quatre organisations syndicales représentatives de Conforama ont indiqué que l’entreprise ne parvient pas à bénéficier du financement du prêt garanti par l’Etat (PGE) en raison de l’opposition des banques. Les syndicats ont récemment alerté l’Etat sur cette situation.

Paul Miguel a reçu l’intersyndicale, lundi 18 mai, aux côtés de François Bouchart, vice-président chargé de l’emploi, Gérard Eude, vice-président chargé du développement économique, André Yuste, maire de Lognes, et Guillaume Le Lay-Felzine, maire de Torcy.

Afin de soutenir leur démarche, Paul Miguel a adressé un courrier à Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, afin de demander la mobilisation complète de l’Etat sur ce dossier, notamment en garantissant l’accès au Prêt Garanti par l’Etat dont bénéficient de très nombreuses grandes entreprises françaises.

« Pour les territoires, les pertes seront bien sûr fiscales mais elles seront avant tout sociales. Comment ne pas comprendre la colère que ne manqueront pas d’exprimer les salariés si après tous les efforts consentis, le PSE se retrouvait inappliqué et l’entreprise mise en liquidation par le refus des banques de prendre leur part dans ce prêt largement garanti par l’Etat », explique le président de Paris-Vallée de la Marne. 

Pour Paul Miguel, l’engagement de l’Etat à ne laisser aucune entreprise livrée au risque de faillite « doit être entendu du milieu bancaire qui a pu compter en 2008 sur un soutien public sans faille. »

Cette démarche a été engagée en pleine concertation avec les maires, au premier rang desquels ceux de Lognes et de Torcy, qui sont les plus directement concernés. En effet, les conséquences sont importantes pour la communauté d’agglomération Paris- Vallée de la Marne : fermeture d’un point de vente à Chelles, menace de la fermeture d’un magasin à Torcy, craintes sur le siège de l’entreprise basé à Lognes, qui compte sept cents salariés.