Dammartin-en-Goële ► Stéphane Jabut : « Depuis le 17 mars, les Dammartinois ont la nette impression d’avoir été livrés à eux-mêmes »

 

Communiqué de Stéphane Jabut, tête de liste de Réussir ensemble Dammartin-en-Goële, jeudi 14 mai – 

Le jeudi 14 mai, il n’y avait pas de professeurs des écoles à Dammartin-en-Goële. La continuité pédagogique pour les enfants des soignants et des professions essentielles au fonctionnement du pays n’était pas assurée. C’est un dysfonctionnement supplémentaire après la mauvaise gestion de la commune dans l’accueil de ces enfants depuis le début du confinement.

Les élus de l’opposition, conduits par Stéphane Jabut, ont interpellé la municipalité de Dammartin-en-Goële à plusieurs reprises, sans obtenir de réponse. L’accueil des enfants avant et après le temps scolaire n’a pas eu lieu. Pendant le confinement seules les plages horaires de l’Éducation nationale ont été assurées, mais pas tout le temps. Du 23 mars au 4 avril, les soignants et les autres personnes mobilisées dans les professions essentielles ont dû trouver des solutions alternatives.

Après toutes ces semaines où les accueils périscolaires, hors l’heure méridienne, n’ont pas été assurés, c’est l’absence de professeurs aujourd’hui qui pose question. La Ville a décidé de ne pas rouvrir les écoles et l’accueil périscolaire n’est assuré que partiellement depuis lundi dernier, jusqu’à 17 heures au lieu de 19 heures.

Aujourd’hui beaucoup de parents doivent reprendre le travail, souvent ceux qui ont les plus bas salaires. Les alternatives à la garde des enfants, compte-tenu des règles sanitaires, sont difficiles et compliquées, parfois impossibles. Les plages de l’accueil périscolaire mis en place par la Ville ne correspondent pas aux contraintes liées aux horaires de travail et aux temps de transport.

La gestion municipale de ces questions est chaotique depuis le début de la pandémie. Elle est effectuée dans une totale opacité et sans aucune communication publique. Les administrés ne sont pas informés et s’en plaignent à juste titre. Ce qui est vrai pour le périscolaire l’est aussi pour les autres actions, comme la distribution des masques du Conseil départemental, dont l’essentiel de l’information sur les points de distribution passe par le bouche à oreille.

Depuis le 17 mars, les Dammartinois ont la nette impression d’avoir été livrés à eux-mêmes, face à une municipalité dépassée et muette.