Idées de lecture ► Polars et grande Histoire : la noirceur des secrets et les passions lancent des défis dans des aventures énigmatiques

 

 « Le secret de la cité sans soleil » de Gilles Legardinier
On sent que l’auteur s’est plongé dans des recherches pour tenter de percer le secret de la forteresse de Montségur près de huit ans après sa chute. Le trésor qui attire la convoitise des Templiers et des Cathares se présente comme une énigmatique toile d’araignée pour tisser un cheminement haut en couleurs pour le beau roman bien monté dans l’ambiance pesante mais aussi réconfortante dans le beau livre d’histoire qui touche au cœur.  
472 pages, 19,90 euros, paru le 5 octobre, Flammarion.
 
 
 
« L’Enigme du code noir » de Laurent Joffrin
Laurent Joffrin, passionné d’Histoire a relevé de nouveau un défi de taille avec la nouvelle aventure de Nicolas Le Floch qui se retrouve confronté au printemps 1791 à deux cadavres dans le quartier du Luxembourg. On se laisse facilement prendre par un suspense ou chaque vie oscille du bon et du mauvais côté.
272 pages, 19,50 euros, paru le 6 octobre, Editions Buchet-Chastel.
 
 
 
« La Doublure » de Mélissa Da Costa
La jeune romancière trentenaire s’impose à chaque roman en apportant sa touche de nouveauté en révélant de bien belles facettes de son talent. De quoi apprécié le roman qui prend le lecteur dans l’histoire sombre toxique dans les rapports humains qui engluent toute forme de sérénité entre une jeune femme fragilisée un homme d’affaires aux secrets très lourds et une artiste prête à tout. Un trio pris au piège d’un jeu cruel et d’une dépendance malsaine.  
567 pages, 20,90 euros, Albin Michel.
 
« Nuages baroques » de Antonio Paolacci et Paola Ronco
Les deux auteurs ont uni leur destinée à la ville et aussi à leur table de travail. Un roman à quatre mains, premier volume d’une série qui se passe à Gênes où il y a visiblement du plaisir à parcourir. Le roman policier d’envergure mais aussi novateur avec l’homosexualité affichée révèlée par le sous-préfet de police visiblement touché au plus profond de lui par la mort du jeune étudiant retrouvé mort au petit matin. Un bon polar où le réel s’impose avec douceur et fermeté.  
352 pages, 22 euros, paru le 12 octobre, Editions Rivages/Noir.