Idées de lecture ► Gilles Paris ouvre le bal de livres surprenants

 

« Le bal des cendres » de Gilles Paris
Dixième livre de Gilles Paris. Un ouvrage de l’auteur sensible et diablement talentueux représente la fin d’un cycle hivernal et le début du printemps. Cela tombe bien car on part en vacances avec un groupe à Stromboli dans l’intimité d’un lieu qui est un petit paradis à l’ombre du célèbre volcan menaçant. Mais là, le danger concerne le grondement chez chacun des personnages finement analysés dans leur mental, leur démarche intérieure. Là aussi ça sent la surchauffe, le brouillement des êtres à fleur de peau dans l’été de tous les dangers qui apportera peut-être la libération salvatrice. Du grand Paris pour un nouveau pari réussi.  
304 pages, 19 euros, paru le 7 avril, Plon.
 
 
« Désarmez la violence »de Benjamin Giraudon
Qui n’a jamais fait face à la violence dans la rue, à l’école, au bureau ? Témoin passif ou victime quelle peut être la bonne réaction pour s’interposer, se défendre envers la violence physique ou psychologique ? Le livre vous donne les clés pour avoir la bonne réaction pour identifier les situations, le risque encouru, désamorcer le conflit et être prêt à l’affronter. Un livre utile.
189 pages, 19,90 euros, paru le 24 février, Editions Solar.
 
 
« Il a tué ma mère » de Rachid Lamara
A 5 ans, Rachid est témoin d’un drame affreux en voyant sa mère assassinée par son mari de 22 coups de couteau. Un cauchemar dont on ne sort pas indemne surtout que le petit garçon va être placé en famille mais battu et humilié. Le pitchoune est devenu grand et écrivain en narrant l’histoire avec ses tripes mais aussi en portant haut et fort la voix des victimes réduites au silence par la violence des hommes. Un livre testament mais aussi une porte ouverte sur l’espoir après une enfance brisée par un féminicide. Poignant.
Avec Manon Loubet, 240 pages, 18,50 euros, paru le 28 mars, City Editions.
 
« Une église pour les oiseaux » de Maureen Martineau
Un polar où bêtes et humains sont en proie à une contamination grave. Au fond de sa cellule un autre drame se joue pour Jessica accusée pour un meurtre sordide après que la fille de joie se soit acharnée sur l’un de ses clients avec une sauvagerie sans nom. C’est là que le polar entre dans une atmosphère noire, tragique qui va prendre le lecteur aux tripes. Surprenant de justesse.  
176 pages, 15,90 euros, paru le 7 avril, L’Aube Noire.