Idées de lecture ► Le terroir a du bon pour se ressourcer

 

« Un autre pas dans la rivière » de Pierre Pelot
Né en 1945 dans les Vosges, Pierre Pelot est l’auteur de près de deux cent livres dans des genres différents. L’écrivain populaire au sens noble du terme possède un amour véritable de sa région natale qui l’inspire au plus haut point. Son style, limpide comme un ruisseau nous emmène dans une douce rêverie partagée dans la terre qui est la sienne. Une balade bucolique certes mais un véritable enracinement qui donne de la force avec une lecture limpide et vivifiante.
362 pages, 20 euros, paru le 19 août, Les Presses de la Cité.
 
« La Grande vallée » d’Edouard Bureau
La nature fait un appel à la vie intérieure dans la grande vallée des Alpes qui s’industrialise et qui perturbe l’existence des montagnards. Une sorte de fable et surtout une lutte véritable pour la liberté, sans gilet jaune mais avec une foi viscérale pour garder les emplois et la qualité de vie que les anciens ont réussi à transmettre. Un beau roman qui sent l’air des alpages.
445 pages, 20 euros, paru le 19 août, Cherche midi.
 
« Les Fiancés de l’été » de Christian Laborie
L’amour est parfois tumultueux quand on traverse une guerre qui éloigne et isole. C’est le cas d’Ariane qui voit partir son Raphaël arrêté par la Gestapo et déporté dans le camp de Buchenwald. Ariane est perdue et, croyant sauver son fiancé, se donne la mort dans l’âme à un capitaine allemand. C’est la honte et la solitude, et le départ pour Paris où elle va, au travers d’aventures, entrer dans l’univers de la haute couture. Mais Ariane n’a rien oublier de sa vie d’avant.
459 pages, 21 euros, paru le 19 août, Les Presses de la Cité.
 
« La Madeleine Proust, une vie » de Lola Sémonin
Troisième volet d’une grande fresque romanesque qui commence en 1925 et donne vie à la Madeleine Proust, personnage de théâtre et héroïne attachante, haute en couleurs. Un roman qui s’inscrit dans une belle histoire avec le choc des cultures, la différence des classes avec humour mais aussi beaucoup d’émotions.

Sous la botte 1940-1941, 454 pages, 21 euros, paru le 26 août, Presses de la Cité.