Température ► Trop longtemps trop chaud : les Français travaillent dans l’inconfort

 

Le temps de télétravail a augmenté et tado° a réalisé une étude qui révèle que les Français passent en moyenne 18 heures par semaine à travailler dans de mauvaises conditions du point de vue de la température de leur logement. L’augmentation de besoin en climatisation va contribuer à faire augmenter visiblement la facture d’électricité des ménages et à accroître l’empreinte écologique des foyers.

 
Le 22 juin : en raison de l’impact de Covid-19, plus de 24% des Français ont pratiqué le télétravail au cours de l’année 2020 (1). L’augmentation du temps passé à la maison en été plutôt que dans les bureaux a également signifié plus de temps passé à travailler dans un environnement chaud et inconfortable. Alors que la climatisation est souvent installée dans les bureaux, à ce jour environ 20% des foyers français sont équipés. Ainsi, la nouvelle étude de tado° montre qu’à l’été 2020, les Français ont passé en moyenne 18 heures par semaine à travailler avec des températures supérieures à 25°C (2).
 
 
 
                      
 
Outre l’inconfort que les températures trop élevées procurent, cela peut entraîner une baisse de la productivité, des pertes d’attention et même des malaises pour les plus fragiles. Si la norme NF X35-203/ISO 77300 relative au confort thermique précise que la température dans les bureaux doit être maintenue entre 20 et 22°C (3), l’Organisation Mondiale de la Santé recommande 24°C comme température maximale pour travailler confortablement. Nous sommes donc de facto au-delà des limites proposées et donc du confort pour de longues journées de télétravail.
 
« L’évolution récente des modes de travail a mis en lumière la nécessité de disposer d’un espace de travail productif à la maison », explique Christian Deilmann, cofondateur et directeur général de tado°. « La température de la maison doit se situer dans une fourchette confortable plutôt que d’être une entrave à ses efforts intellectuels et physiques. Pour y parvenir, un nombre croissant de personnes achètent des climatiseurs. »
 
En 2017, moins de 5 % des ménages européens disposaient d’une climatisation (4). Mais les ventes de climatisation en Europe ne cessent de progresser. Dans le passé, ce sont surtout les pays méditerranéens qui avaient besoin de la climatisation dans les foyers. Ces dernières années, cependant, des étés de plus en plus chauds se sont produits fréquemment dans toute l’Europe, et de nombreux pays ont battu des records historiques de température. L’Agence internationale de l’énergie prévoit que la demande de climatisation va doubler au cours des 20 prochaines années (4). La part croissante du télétravail va également accroître la demande de climatisation à domicile.
 
Or, les climatiseurs consomment beaucoup d’énergie, ce qui entraîne à la fois des factures d’électricité plus élevées et une plus grande empreinte écologique. La France et l’Europe doivent se préparer à une augmentation des émissions de carbone due à l’utilisation croissante de la climatisation.
La solution ? Des technologies de climatisation économes en énergie, telles que la commande intelligente de climatisation qui garantit que la climatisation n’est activée que lorsque les maisons sont occupées, seront nécessaires, ainsi que des maisons mieux isolées qui peuvent maintenir des températures confortables tout au long de l’année.
 
 
1. Odoxa
2. Une température de 25°C et plus est utilisée pour définir les températures inconfortables dans les maisons. L’étude a été menée en juin, juillet, août 2020, entre 9h et 18h. tado° n’a pris en compte que les maisons lorsqu’elles étaient occupées par leurs propriétaires ou locataires grâce à l’utilisation de sa technologie de mode Geofencing Home & Away. Sur la base d’un échantillon de 5 000 foyers Français.