Idées de lecture ► Entre enquêtes croustillantes et Jacques Dutronc l’insolent, chacun joue sa partition

 

Agatha Raisin revient sur le devant de la scène comme le commissaire Dupin alors que Jacques Dutronc va se résoudre à la quitter.

  
« Là où le bonheur se respire » de Sophie Tal Men
Sophie Tal Men est toujours au parfum de l’aventure où l’humain respire des effluves de positivité qui font du bien. A l’intérieur de ce flacon bien présenté sur l’Ile d’Ouessant, Lily apprentie parfumeuse, va tenter de stimuler les sens de sa sœur Clarisse hospitalisée. Le livre a du sens en prenant la direction d’une histoire d’amour et de résilience qui fait un bien fou en tournant les pages de la vraie vie.  
285 pages, 19,90 euros, paru le 4 mars, Albin Michel.
 
 
 
 
« Secrets sur canapé » de M.C Keaton
Même si son auteure s’est éteinte le 30 décembre 2019, sa série Agatha Raisin court encore dans les rues comme une douce mélodie avec la subtilité de l’écriture british. Le 25e tome (suivi des « Pissenlits par la racine « ) ne déroge pas au succès de celle qui a écrit plus de 150 livres. Agatha Raisin, digne héritière de Miss Marple est un personnage singulier, sympathique qui furète avec une intelligence très singulière mais diablement efficace pour résoudre des énigmes où le coupable a vraiment du souci à se faire.
337 pages, 14 euros, paru le 4 mars, Albin Michel
 
 
« Jacques Dutronc l’insolent » de Frédéric Quinoréno
Le « père » Dutronc a-t-il le cigare ? Le désinvolte de la vie qui cache un grand professionnalisme au cinéma avec les plus grands est et reste un être complexe. Le livre lève le voile sur une personnalité hors norme qui plaît ou agace. Jacquot se cache derrière l’image distillée et un humour parfois lourdingue qui montre toutefois une vraie sensibilité. Et parfois, le musicien de la facilité laisse la place à l’acteur qui, à l’image de son « Van Gogh  » en 1992 ne bouge plus une oreille. L’insolent cache beaucoup de choses mais l’essentiel est parfois dans ce livre qui va ravir les fans.
 368 pages, 21 euros, paru le 11 mars, l’Archipel.
 
 
« Le cadeau » de Sébastien Fitzek
Le roi du thriller donne sa pleine mesure dans l’aventure terrifiante où une ado terrorisée à l’arrière d’une voiture lui adresse un signe pour la sauver. De qui, de quoi ? Le suspense s’installe sur le siège avant de la voiture qui file vers un destin et surtout vers une vérité qui est parfois trop horrible pour continuer à vivre. Un scénario diabolique, flippant de bout en bout maîtrisé par l’auteur qui va vous couper le souffle.
336 pages, 22 euros, paru le 4 mars, l’Archipel.
 
 
« Enquête troublante à Concarneau » de Jean-Luc Bannalec
Traduites dans quatorze pays, les enquêtes du commissaire Dupin franchissent les frontières sans vaccin ni passeport. Avec finesse, l’auteur met en place une enquête dans l’enquête avec l’aide involontaire de Simenon. Un joli pas de deux dans Concarneau où le docteur Chaboseau, issu d’une vielle famille est retrouvé mort. En creusant un peu les activités du défunt, Dupin se heurte aux notables de la petite ville impliqués dans des affaires peu communes. En tirant sur le fil de l’histoire de la cité on peut retomber sur des affaires criminelles qui pourraient élucider cette dernière avec le petit coup de pouce de Simenon.
339 pages, 21 euros, paru le 4 mars, Presses de la Cité.